Aide pour tomber enceinte rapidement
Vous avez un projet de bébé et vous souhaiteriez mettre toutes les chances de votre côté pour concevoir naturellement ? Vous essayez de faire un enfant depuis plusieurs mois voire années, sans succès, et vous vous demandez ce qui peut clocher ? Pas de panique. Si vous avez moins de 35 ans et que le début de vos tentatives infructueuses date de moins de 2 ans, inutile de vous affoler. Il peut suffire de quelques ajustements pour devenir très vite parents.
Programmer les rapports au moment de l’ovulation
Chaque grossesse commence par la rencontre entre un ovocyte et un spermatozoïde. Cependant, cet ovocyte n’est fécondable que dans les 24 heures suivant l’ovulation. Afin de maximiser les chances de grossesse, il est donc important de détecter cette « période de fécondation ». Dans un cycle normal, l’ovulation a lieu le 14e jour du cycle mais il existe de grandes différences entre chaque femme et chaque cycle. Il est recommandé d’utiliser une technique pour détecter la date de l’ovulation par une courbe de température, une observation de la glaire cervicale ou d’un test d’ovulation.
Les experts recommandent des rapports au moins tous les deux jours autour de cette période y compris avant, car les spermatozoïdes peuvent rester fécondés dans l’appareil reproducteur féminin pendant 3 à 5 jours. Cela leur donnera le temps de retourner dans la trompe de Fallope pour éventuellement rencontrer les ovocytes libérés lors de l’ovulation. Mais attention, ce bon timing ne garantit pas la survenue d’une grossesse. Dans chaque cycle, la probabilité de grossesse après avoir eu des relations sexuelles à un moment critique n’est que de 15% à 20%.
Faire l’amour dans la bonne position
Il n’y a aucune recherche pour prouver les avantages de telle ou telle position. Cependant, empiriquement, il est recommandé de se concentrer sur les positions qui facilitent l’écoulement des spermatozoïdes vers les ovocytes, comme les positions missionnaires. De même, certains experts recommandent de ne pas se lever immédiatement après un rapport sexuel, voire de se tenir le bassin surélevé par un coussin.
Avoir un orgasme
C’est aussi un sujet controversé, difficile à vérifier scientifiquement mais il se peut que les orgasmes féminins aient des fonctions biologiques. Selon la théorie du « up suck » (aspiration), les contractions utérines provoquées par l’orgasme provoquent l’aspiration du sperme par le col de l’utérus.
Ne pas trop attendre
La société d’aujourd’hui a tendance à diminuer l’âge de la première grossesse d’année en année. Au niveau biologique cependant il est une donnée qui ne varie pas : la fertilité décline avec l’âge. La valeur maximale se situe entre 25 et 29 ans, diminue progressivement entre 35 et 38 ans, et diminue plus rapidement après cette période. Ainsi, à 30 ans, les femmes qui souhaitent avoir des enfants ont 75% de chances de réussite après un an, 66% de chances de réussite à 35 ans et 44% de chances de réussite à 401 ans. La fertilité masculine diminue également avec l’âge.
Avoir une alimentation équilibrée
L’alimentation a également un impact sur la fertilité. De même, il s’avère que le surpoids ou l’insuffisance pondérale peut nuire à la fertilité.
Faire attention à ses différents points pour préserver sa fertilité :
- Privilégier les aliments à faibles index glycémique (IG), car une hyper-insulinémie répétée nuirait à l’ovulation
- Réduire les protéines animales au profit des protéines végétales
- Augmenter l’apport en fibres alimentaires
- Veiller à son apport en fer
- Réduire les acides gras trans qui sont potentiellement nuisibles à la fertilité
- Consommer des produits laitiers entiers une à deux fois par jour
Selon une étude américaine récente, la prise quotidienne d’un complément multivitaminé pendant la conception peut réduire le risque de fausse couche de 55%. Mais sachez qu’une auto-prescription excessive peut rendre certaines vitamines nocives. Par conséquent, il est recommandé de consulter un professionnel.
Éliminer les facteurs nuisibles à la fertilité
Dans notre mode de vie et notre environnement, de nombreux facteurs affectent la fertilité. Accumulés dans un « effet cocktail », ils peuvent effectivement réduire les chances de grossesse. Par conséquent, il est très important d’éliminer au maximum ces différents facteurs, d’autant plus qu’une fois enceinte, la plupart d’entre eux seront nocifs pour le fœtus.
- Le tabac pourrait abaisser la fertilité féminine de plus de 10 à 40% par cycle. Chez l’homme, il altèrerait le nombre et la mobilité des spermatozoïdes
- L’alcool peut engendrer des cycles irréguliers et non ovulatoires et augmenter le risque de fausse-couche tandis que chez l’homme, il altérerait la spermatogenèse
- Le stress joue sur la libido et déclenche la sécrétion de différentes hormones pouvant avoir un impact sur la fertilité
- La caféine en excès pourrait augmenter le risque de fausse-couche
Bien d’autres facteurs environnementaux et habitudes de vie sont suspectés de jouer sur la fertilité, tel que les pesticides, les métaux lourds, les ondes, le sport intensif, etc.
Combien d’essai pour tomber enceinte ?
Il est impossible de répondre à cette question tant la fertilité dépend de nombreux paramètres, la qualité de l’ovulation, de la muqueuse utérine, de la glaire cervicale, l’état des trompes, la qualité des spermatozoïdes. Cependant, de nombreux facteurs affectent ces différents paramètres, tels que l’âge, l’alimentation, le stress, le tabagisme, la consommation d’alcool, le surpoids ou la minceur, les séquelles de la chirurgie, etc.
Une donnée importante à prendre en compte est la fréquence des rapports sexuels, plus ils sont nombreux, plus les chances de concevoir augmentent. Ainsi sur une période d’une année, il a été calculé que :
- En faisant l’amour une fois par semaine, les chances de tomber enceinte sont de 17%
- Deux fois par semaine, elles sont de 32 %
- Trois fois par semaine : 46 %
- Plus de quatre fois par semaine : 83 %
Ces chiffres sont cependant à moduler en fonction d’un facteur clef de la fertilité, l’âge de la femme, car la fertilité féminine diminue fortement après 35 ans. Ainsi, la probabilité d’avoir un enfant est de :
- 25% par cycle à 25 ans
- 12% par cycle à 35 ans
- 6% par cycle à 40 ans
- Presque nulle au-delà de 45 ans
Comment gérer l’attente ?
Lorsqu’un couple commence le « projet bébé », le début des règles sonne comme un petit échec chaque mois. Cependant, il ne faut pas oublier que même si les rapports sexuels sont programmés via l’ovulation, les chances de grossesse à chaque cycle ne sont pas de 100%, et cela n’indique pas un problème de fertilité.
Les experts déconseillent également de « trop penser » même lorsque le désir d’enfants devient de plus en plus fort.
Et si avec tout ça rien de fonctionne ?
Vous ressentez un désir viscéral d’avoir des enfants mais malgré vos multiples tentatives les tests de grossesse vous indiquent toujours une réponse négative. Dans ce cas, rapprochez-vous de votre médecin qui vous renseignera et cela vous permettra de trouver des solutions correspondant à votre cas.
La stérilité, un terme assez belliqueux qui désigne l’incapacité pour une femme de féconder pendant une durée d’au moins 1 an, voire 6 mois pour une femme de plus de 35 ans, bien qu’elle ait des rapports sexuels fréquents sans avoir recours à un moyen de contraception. D’autres préfèrent à la place employée le mot infertilité ou infécondité. Par conséquent, il est totalement légitime d’aller voir un spécialiste pour déceler le pourquoi du comment.
L’infertilité chez la femme est causée par plusieurs facteurs dont les symptômes sont manifestes chez certaines et pas pour d’autres. Il arrive même que l’infertilité soit inexpliquée lorsque la femme ne présente aucun symptôme ou n’a pas d’antécédents médicaux.