Vous ressentez un désir viscéral d’avoir des enfants mais malgré vos multiples tentatives les tests de grossesse vous indiquent toujours une réponse négative. Dans ce cas, rapprochez vous de votre médecin qui vous renseignera et cela vous permettra de trouver des solutions correspondant à votre cas.
La stérilité, un terme assez béliqueux qui désigne l’incapacité pour une femme de féconder pendant une durée d’au moins 1 an, voire 6 mois pour une femme de plus de 35 ans, bien qu’elle ait des rapports sexuels fréquents sans avoir recours à un moyen de contraception. D’autres préfèrent à la place employé le mot infertilité ou infécondité. Par conséquent, il est totalement légitime d’aller voir un spécialiste pour déceler le pourquoi du comment.
L’infertilité chez la femme est causée par plusieurs facteurs dont les symptômes sont manifestes chez certaines et pas pour d’autres. Il arrive même que l’infertilité soit inexpliquée lorsque la femme ne présente aucuns symptômes ou n’a pas d’antécédents médicaux.
L’infertilité d’une manière générale
- L’infertilité primaire, c’est lorsqu’il y a une absence de grossesse après au moins une année de rapports sexuels non protégés, seulement chez une femme qui n’a jamais eu de grossesse.
- L’infertilité secondaire, est la même chose que l’infertilité primaire mais sur une femme qui a déjà eu une ou plusieurs grossesses.
Lorsqu’un couple ne parvient pas à concevoir après 12 mois des rapports non protégés, on parle alors d’infertilité. Certains experts ajustent la durée du test en fonction de l’âge de la femme
- 12 mois pour les femmes de 35 ans et moins
- 6 mois pour les femmes de plus de 35 ans
On parle aussi d’infertilité lorsque les femmes réussissent à tomber enceintes mais ne peuvent pas poursuivre ces grossesses.
Il existe différentes façons de résoudre ce problème d’infertilité, quelques causes peuvent être traitées par une intervention chirurgicale quand c’est une malformation. Il est possible que des traitements soient prescrits pour traiter les déséquilibres hormonaux.
Quand il est question de maladie chronique ou bien cause de traitement, un meilleur contrôle de la maladie ou des médicaments peut parfois améliorer la fertilité.
Pour ce qui est des autres raisons comme l’alcool, la cigarette, il est bien évidemment conseillé de cesser ceux-ci.
A quel moment consulter son médecin ?
Tout d’abord, il faut en général quatre mois pour tomber enceinte et chez certaines femmes parfois plus longtemps. A savoir qu’une femme entre 22 et 29 ans a plus de chances de concevoir un enfant avec 25% de chance contrairement à une femme de 35 qui est de 15% et une femme de 40 ans à 10%.
Si au bout de 8 mois à 10 mois vos essais sont infructueux, alors il vous est souvent conseillé de consulter un spécialiste. Certains ne consultent pas en pensant directement qu’ils sont infertiles, mais le mot infertilité ne peut être employé seulement après 2 ans de rapports sexuels réguliers qui n’aboutissent à aucune grossesse.
La consultation
Pour la consultation, il est nécessaire de vous y rendre à deux pour la première fois. En effet, le médecin va procéder à un interrogatoire pour qu’ils puissent déterminer si entre les partenaires du couple il n’existe pas de problème physique, psychologiques ou bien sexuels. Si vous avez déjà réalisé des examens au préalable, il est conseillé que vous les apportiez lors de cette première consultation, ils pourraient permettre d’interpréter au mieux par le médecin la démarche à suivre pour la suite. Il vous posera également des questions à propos de vos antécédents, qu’ils soient familiaux ou bien personnels. Vous devez connaître tous les détails concernant votre dossier médical qui pourrait être important et avoir de l’importance concernant vos diagnostics ou un traitement à propos de votre problème d’infertilité, comme le commencement de votre future grossesse.
Lors de ce rendez-vous, le médecin va s’intéresser :
- A la fréquence de vos rapports sexuels
- Le temps depuis lequel vous essayez de faire un enfant
- La régularité des cycles
- Le type de contraception utilisée avant l’envie d’enfant
- Au poids des partenaires, car une obésité ou une maigreur peut perturber les cycles
- La prise d’alcool, de médicament, le tabac ou bien l’exposition à des produits toxiques
- Aux antécédents médicaux ou bien chirurgicaux
A la suite de ces questions le médecin va examiner les partenaires, la femme se fera examiner par une gynécologue et une palpation pour l’homme. Grâce à ça, le médecin pourra donner une conclusion et par la suite prescrire d’autres examens complémentaires. Bien évidemment, s’ils n’ont pas déjà été réalisés auaparavant .
Les examens complémentaires
Pour pouvoir identifier précisément les troubles et les causes, il est important de choisir le traitement approprié, les examens complémentaires permettront d’identifier le problème de l’infertilité.
Il existe différents types d’examens :
- La prise de sang → elle permet de dépister les maladies contagieuses (hépatites, rubéole, VIH, syphilis, chlamydia, toxoplasmose)
- Le prélèvement bactériologique cervico-vaginal → il permet de rechercher des germes anormaux
- Le frottis → il permet de rechercher des cellules anormales qui témoignent d’une atteinte du col de l’utérus
- L’analyse de la courbe de température → elle permet de contrôler l’ovulation
- L’échographie pelvienne
- La cœlioscopie ( cet un examen qui permet de voir l’appareil génital et de faire des prélèvements)
- L’hystéroscopie ( cet un examen de la cavité utérine pour visualiser les orifices des trompes)
- La biopsie d’endomètre (cet examen servant à contrôler la qualité de la muqueuse utérine)
- Le dosage hormone ( il est réalisé par prise de sang)
- Le test post-coïtal ( il permet de vérifier la survie des spermatozoïdes après un rapport sexuel )
Le bilan de fertilité et après ?
Après quelques semaines d’attente, vous recevrez les premiers résultats vous permettant d’y voir plus clair sur votre capacité à procréer à tous les 2.
Les couples souffrant d’infertilité ont la possibilité de bénéficier d’une assistance médicale à la procréation (AMP) en France. Il existe différents protocoles, traitements, il leur revient donc de choisir la méthode qui s’adapte le mieux à leurs problèmes.
Il existe plusieurs méthodes qui pourront être proposées en fonction des résultats :
- La stimulation ovarienne, dans ce cas les rapports sexuels sont programmés
- L’insémination intra-utérine (IIU), fait avec le sperme du conjoint ou du donneur
- La fécondation in vitro (FIV), la méthode la plus utilisée avec un taux de réussite de 20% à 25%. Les spermatozoïdes de l’homme sont mis en présence de l’ovule de la femme, en laboratoire, puis l’embryon est réimplanté dans l’utérus de la future mère.
- ICSI (injection intracytoplasmique)
Une fois ces examens réalisés en fonction de ce que le médecin conclura, il se peut qu’il vous propose et qu’il vous conseille même de vous diriger vers un don de gamètes (spermatozoïdes ou ovocytes).