L’infertilité a augmenté ces dernières années. En effet, la tendance des femmes est de fonder une famille plus tard, mais il s’avère que c’est une période de leur vie ou elles sont le moins fécondes. Plusieurs acteurs ont joué dans cette tendance, pour commencer les mariages qui eux se sont retardés du fait que les partenaires attendent davantage avant de passer l’acte de celui-ci. Il y a également le fait que les femmes se soient insérées dans le milieu du travail, ce qui leur prend davantage de temps et donc retarde la conception d’un enfant. L’infertilité s’est accrue également due au fait que de plus en plus sont touchés par l’augmentation de l’obésité et d’infection sexuellement transmissibles.
L’infertilité est plus répandue que vous ne l’imaginez, les couples atteints d’infertilité sont de 15,7% à peu près 1 couple sur 6. Le problème de fertilité au sein des couples a augmenté au cours des années il est passé de 5,4% en 1984 à 15,7% aujourd’hui.
L’infertilité est définie selon deux types :
- l’infertilité primaire, c’est lorsqu’il y a une absence de grossesse après au moins une année de rapports sexuels non protégés, seulement chez une femme qui n’a jamais eu de grossesse.
- L’infertilité secondaire, est la même chose que l’infertilité primaire mais sur une femme qui a déjà eu une ou plusieurs grossesses.
Lorsqu’un couple ne parvient pas à concevoir après 12 mois des rapports non protégés, on parle alors d’infertilité. Certains experts ajustent la durée du test en fonction de l’âge de la femme
- 12 mois pour les femmes de 35 ans et moins
- 6 mois pour les femmes de plus de 35 ans
On parle aussi d’infertilité lorsque les femmes réussissent à tomber enceintes mais ne peuvent pas poursuivre ces grossesses.
Les différentes causes d’infertilité chez les femmes
Il y a de nombreuses causes d’infertilité détectée chez les femmes :
- Avoir des déséquilibres hormonaux
- Souffrir d’endométriose
- Avoir une malformation des trompes de Fallope
- Être ménopausée avant 40 ans
- Avoir des lésions au niveau du col de l’utérus
- Avoir des problèmes utérins, notamment avec la présence de fibromes ou de polypes
- Avoir des troubles ovulatoires (irrégularités menstruelles ou l’absence de règles)
- Avoir une infection transmise sexuellement (chlamydia)
Comment passer au-dessus de votre infertilité
Il existe différentes façons de résoudre ce problème d’infertilité, quelques causes peuvent être traitées par une intervention chirurgicale quand c’est une malformation. Il est possible que des traitements soient prescrits pour traiter les déséquilibres hormonaux.
Quand il est question de maladie chronique ou bien cause de traitement, un meilleur contrôle de la maladie ou des médicaments peut parfois améliorer la fertilité.
Pour ce qui est des autres raisons comme l’alcool, la cigarette, il est bien évidemment conseillé de cesser ou diminuer ceux-ci le plus rapidement possible. La solution la plus utilisée bien sûre est de consulter son médecin et d’en discuter avec lui, il saura quoi faire et vous conseiller au mieux pour la suite de la procédure.
Le rendez-vous avec votre médecin
Tout d’abord, il faut en général quatre mois pour tomber enceinte et chez certaines femmes parfois plus longtemps. A savoir qu’une femme entre 22 et 29 ans a plus de chances de concevoir un enfant avec 25% de chance contrairement à une femme de 35 qui est de 15% et une femme de 40 ans à 10%. Si au bout de 8 mois à 10 mois vos essais sont infructueux, alors il est conseillé de consulter. Certains ne consultent pas en pensant directement qu’ils sont infertiles, mais le mot infertilité ne peut être employé seulement après 2 ans de rapports sexuels réguliers qui n’aboutissent à aucune grossesse.
Pour la consultation, il est nécessaire de vous y rendre à deux pour la première fois. En effet, le médecin va procéder à un interrogatoire pour qu’ils puissent déterminer si entre les partenaires du couple il n’existe pas de problème physiques, psychologiques ou bien sexuels. Si vous avez déjà réalisé des examens au préalable, il est conseillé que vous les apportiez lors de cette première consultation, ils pourraient permettre d’interpréter au mieux par le médecin la démarche à suivre pour la suite.
Il vous posera également des questions à propos de vos antécédents, qu’ils soient familiaux ou bien personnels. Vous devez connaître tous les détails concernant votre dossier médical qui pourrait être important et avoir de l’importance concernant vos diagnostics ou un traitement à propos de votre problème d’infertilité, comme le commencement de votre future grossesse.
Lors de ce rendez-vous, le médecin va s’intéresser à plusieurs paramètres :
- La fréquence de vos rapports sexuels
- Le temps depuis lequel vous essayez de faire un enfant
- La régularité des cycles
- Le type de contraception utilisée avant l’envie d’enfant
- Le poids des partenaires, car une obésité ou une maigreur peut perturber les cycles
- La prise d’alcool, de médicament, le tabac ou bien l’exposition à des produits toxiques
- Les antécédents médicaux ou bien chirurgicaux
A la suite de ces questions le médecin va examiner les partenaires, la femme se fera examiner par un gynécologue et une palpation pour l’homme. Grâce à ça, le médecin pourra donner une conclusion et par la suite prescrire d’autres examens complémentaires. Bien évidemment, s’ils n’ont pas déjà été réalisés.
Les examens complémentaires
Pour pouvoir identifier précisément les troubles et les causes, il est important de choisir le traitement approprié, les examens complémentaires permettront d’identifier le problème de l’infertilité.
Il existe différents types d’examens :
- La prise de sang → pour dépister les maladies contagieuses (hépatites, rubéole, VIH, syphilis, chlamydia, toxoplasmose)
- Le prélèvement bactériologique cervico-vaginal → pour rechercher des germes anormaux
- Le frottis → pour rechercher des cellules anormales qui témoignent d’une atteinte du col de l’utérus
- L’analyse de la courbe de température → pour contrôler l’ovulation
- L’échographie pelvienne
- La cœlioscopie (examen qui permet de voir l’appareil génital et de faire des prélèvements
- L’hystéroscopie (examen de la cavité utérine pour visualiser les orifices des trompes)
- La biopsie d’endomètre (examen pour contrôler la qualité de la muqueuse utérine)
- Le dosage hormonal (par prise de sang)
- Le test post-coïtal (vérifier la survie des spermatozoïdes après un rapport)
Une fois ces examens réalisés en fonction de ce que le médecin conclura, il se peut qu’il vous propose et qu’il vous conseille même de vous diriger vers un don de gamètes (spermatozoïdes ou ovocytes).
Alors quelles que soient vos causes d’infertilité, sachez qu’il existe de nombreuses solutions pour réussir à avoir un enfant.