Comment vivre son infertilité?

Après avoir pris des mesures contraceptives, de nombreuses femmes pensent qu’elles peuvent contrôler le moment où elles auront un enfant. Mais la réalité est peut-être plus compliquée que cela . La plupart des couples qui souffrent d’infertilité éprouvent un sentiment d’injustice la plupart du temps . L’impression de ne pas pouvoir donner un enfant à l’autre génère une culpabilité qu’il faut désamorcer au sein du couple.

Les différents types d’infertilité

L’infertilité est définie selon deux types :

  • l’infertilité primaire, c’est lorsqu’il y a une absence de grossesse après au moins une année de rapports sexuels non protégés, seulement chez une femme qui n’a jamais eu de grossesse.
  • L’infertilité secondaire est la même chose que l’infertilité primaire mais sur une femme qui a déjà eu une ou plusieurs grossesses.

Lorsqu’un couple ne parvient pas à concevoir après 12 mois des rapports non protégés, on parle alors d’infertilité. Certains experts ajustent la durée du test en fonction de l’âge de la femme

  • 12 mois pour les femmes de 35 ans et moins
  • 6 mois pour les femmes de plus de 35 ans

On parle aussi d’infertilité lorsque les femmes réussissent à tomber enceinte mais ne peuvent pas poursuivre ces grossesses.

L’infertilité a augmenté ces dernières années. En effet, la tendance des femmes est de fonder une famille plus tard mais il s’avère que c’est une période de leur vie où elles sont le moins fécondes. Plusieurs acteurs ont joué dans cette tendance, pour commencer les mariages qui eux se sont retardés du fait que les partenaires attendent davantage avant de passer l’acte de celui-ci. Il y a également le fait que les femmes se soient insérées dans le milieu du travail, ce qui leur prend davantage de temps et donc retarde la conception d’un enfant. L’infertilité s’est accrue également due au fait que de plus en plus sont touchés par l’augmentation de l’obésité et d’infection sexuellement transmissibles.

Quelques conseils pour être bien au quotidien

  • Savoir communiquer avec l’autre

Réintégrer la parole et la complicité, travailler sur l’estime de soi et de l’autre malgré l’épreuve, une démarche qui est indispensable. « C’est dans la tête, tu y penses trop… » Ces réflexions renforcent les doutes, « Si je n’y parviens pas, c’est donc ma faute ! » Décomplexez-vous ! Même si certaines infertilités peuvent résulter de blocages psychologiques, ces cas concernent souvent des histoires lourdes.

  • Résoudre la rancune et la rancœur

En plus de rejeter celui qui est infertile et des fantasmes qui y sont associés, « Si j’étais resté avec mon ex, j’aurais déjà des enfants », il est nécessaire de dépasser le sentiment de malaise vis-à-vis de la famille, des amis ou des collègues. Le fait de savoir qu’une fonction naturelle chez d’autres se révèle complexe pour soi provoque des jalousies. Ceci est encore plus criant dans une fratrie où cela réveille des compétitions affectives anciennes.

  • Un sentiment de décalage

Ce sentiment difficilement exprimable se transfère alors sur des inconnus : « Je ne supporte plus de voir des enfants dans la rue », « La une des journaux people avec les stars enceintes m’agace… » Les couples se sentent décalés avec, à la clé, le risque de s’isoler progressivement.

  • Infertilité : la nécessité de rompre le silence

Bien que la cause de l’infertilité ne soit que féminine chez 60% des femmes, ce sont généralement les femmes qui sont responsables de l’infertilité devant les autres et leur famille. Négliger de mentir car il est difficile de remettre en question la personnalité du conjoint. Briser le silence et partager le chagrin est une étape importante.

  • Libérer la parole

Si un partenaire demande explicitement à l’autre de garder le silence, il y aura alors un conflit de loyauté, trahir la promesse au conjoint ou mentir à sa famille. Le couple doit apprendre à exprimer leur parole par deux ou bien avec l’aide d’un psychologue.

  • Un long cheminement

L’infertilité transforme le désir d’enfant en souffrance et il faut faire de la souffrance un nouveau désir pour s’engager vers les aides médicales à la procréation, voire l’adoption. Lorsque l’on s’engage dans le processus de traitement de l’infertilité, l’idée même de l’échec est pour certains difficilement compatible avec l’espoir de l’enfant.

Tout n’est pas terminé pour vous !

Les couples souffrant d’infertilité ont la possibilité de bénéficier d’une assistance médicale à la procréation (AMP) en France. Il existe différents protocoles, traitements, il leur revient donc de choisir la méthode qui s’adapte le mieux à leurs problèmes.

Il existe différentes façons de résoudre ce problème d’infertilité, quelques causes peuvent être traitées par une intervention chirurgicale quand c’est une malformation. Il est possible que des traitements soient prescrits pour traiter les déséquilibres hormonaux.

Quand il est question de maladie chronique ou bien cause de traitement, un meilleur contrôle de la maladie ou des médicaments peut parfois améliorer la fertilité.

Pour ce qui est des autres raisons comme l’alcool, la cigarette, il est bien évidemment conseillé de cesser ceux-ci.

Plusieurs méthodes qui pourront être proposées en fonction des résultats :

  • La stimulation ovarienne, dans ce cas les rapports sexuels sont programmés
  • L’insémination intra-utérine (IIU), fait avec le sperme du conjoint ou du donneur
  • La fécondation in vitro (FIV), la méthode la plus utilisée avec un taux de réussite de 20% à 25%. Les spermatozoïdes de l’homme sont mis en présence de l’ovule de la femme, en laboratoire, puis l’embryon est réimplanté dans l’utérus de la future mère.
  • ICSI (injection intracytoplasmique)

Une fois ces examens réalisés en fonction de ce que le médecin conclura, il se peut qu’il vous propose et qu’il vous conseille même de vous diriger vers un don de gamètes (spermatozoïdes ou ovocytes).

Traiter son infertilité

Il existe différentes façons de résoudre ce problème d’infertilité, quelques causes peuvent être traitées par une intervention chirurgicale quand c’est une malformation. Il est possible que des traitements soient prescrits pour traiter les déséquilibres hormonaux.

Quand il est question de maladie chronique ou bien cause de traitement, un meilleur contrôle de la maladie ou des médicaments peut parfois améliorer la fertilité.

Pour ce qui est des autres raisons comme l’alcool, la cigarette, il est bien évidemment conseillé de diminuer ceux-ci le plus rapidement possible.

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