Si vous vous trouvez dans un parcours d’assistance médicale à la procréation (AMP) car vous êtes dans une situation d’hypofertilité, sachez qu’il existe des moyens complémentaires pouvant favoriser une conception. En effet, vous essayez avec votre partenaire de tomber enceinte pendant des mois voir des années mais tout cela est sans succès. Ou bien vous avez reçu un diagnostique d’infertilité et maintenant vous cherchez par tous les moyens de tomber enceinte.
La majorité des femmes se rapprochent plus de la médecine conventionnelle pour tous les maux. En cas d’infertilité, les couples optent plutôt pour des méthodes telles que :
● La stimulation ovarienne, dans ce cas les rapports sexuelles sont programmés
● L’insémination intra-utérine (IIU), fait avec le sperme du conjoint ou du donneur
● La fécondation in vitro (FIV), la méthode la plus utilisée avec un taux de réussite de 20% à 25%. Les spermatozoïdes de l’homme sont mis en présence de l’ovule de la femme, en laboratoire, puis l’embryon est réimplanté dans l’utérus de la future mère.
● ICSI (injection intracytoplasmique)
Des méthodes très répandues et généralement conseillées par les spécialistes. Ce sont ces conseils que très souvent les couples en désir d’enfants appliquent. Cependant, la médecine conventionnelle proposent des idées et des solutions qui ne conviennent pas toujours au corps et à l’organisme de chacun. En effet, nous sommes tous différents les uns des autres et ne réagissons pas toujours de la même façon aux traitements.
La phytothérapie peut être une option intéressante pour vous. En effet, cette médecine non conventionnelle, autrement dit traditionnelle est plus proche des demandes de chacun.
La phytothérapie correspond au traitement thérapeutique à partir d’extraits de plantes et de composants actifs naturels, dans le but de guérir, de soulager ou de prévenir une maladie.
Cette médecine non conventionnelle est l’une des plus traditionnelles formes de soins qui continue à exercer un rôle important en Afrique, en Asie et en Amérique latine grâce à la valorisation des plantes médicinales.
En phytothérapie, il n’existe pas seulement une plante pour un problème mais toute une panoplie de plantes. Le rôle entre autre de l’herboriste est de chercher la plante qui correspond à une personne, non à un problème mais au problème qu’a cette personne en particulier. En effet, il y a une personnification du traitement selon votre cas.
Il existe plusieurs causes favorisant la stérilité. Des causes tant physiques que mentales.
Les causes mentales peuvent être :
- Un souvenir d’un événement passé douloureux (cela peut être un décès, un traumatisme)
- La peur de répéter les erreurs de ses propres parents.
- Une culpabilité ressentie après une interruption volontaire de grossesse (IVG).
- Une peur inconsciente de devenir mère
- La perte d’un enfant
- Une enfance malheureuse ou d’avoir été victime de maltraitance de la part de ses parents
- Des violences sexuelles subies dans le passé
Les causes liées à une pathologie :
● L’âge ( il y a une baisse de la fertilité à partir de l’âge de 30 ans due aux fréquentes anomalies génétiques que portent les ovules produits à cet âge)
● Les infections sexuellement transmissibles ( du type Chlamydia, gonocoques, il est donc important de se faire tester en cas de doute)
● Des lésions aux ovaires
● Une obturation des trompes de Fallope due à une grossesse extra utérine
● Une hypothyroïdie (un trouble de la thyroïde)
● Une endométriose (un trouble caractérisé par la présence de cellules de la muqueuse de l’utérus hors de l’utérus)
● Le syndrome des ovaires polykystiques
● Des fibromes (des tumeurs bénignes siégeant sur le muscle lisse de l’utérus)
● Des troubles de l’ovulation ( il peut y avoir deux cas, le manque d’ovulation et la dysovulation c’est -à -dire une ovulation de qualité médiocre. Cela conduit à une non ou une mauvaise production d’un ovocyte fécondable. Ces derniers sont à l’origine de la plupart des cas de stérilité féminine et concernent plus de 3 cas sur 10.)
● Des exercices trop intenses (provoquant l’absence des règles)
● L’anorexie ou la boulimie
L’utilisation des plantes pour réaliser des soins de phytothérapie peut se présenter sous différentes formes selon la plante, son principe actif et les effets désirés.On peut les consommer :
- En tisane ou en décoction, avec des plantes fraîches ou séchées
- En poudre, qui peut être présentée sous forme de gélules
- En macérât, utilisé par exemple en gemmothérapie
- En hydrolat, résultant de la distillation d’une plante ou d’un champignon
- En teinture mère ou en alcoolature, avec une importante concentration en principe actif
- En huiles essentielles, base de l’aromathérapie.
Les bienfaits du gattilier
Le poivrier, ou gattilier (Vitex agnus-castus), est une variété d’arbuste qui appartient à la famille des Verbenaceae selon la classification traditionnelle, ou des Lamiaceae selon la classification phylogénétique.
Le système endocrinien est un ensemble de glandes et de cellules qui fabriquent des hormones et qui les diffusent dans le sang. En effet, il y a une plante qui est souvent notée en ce concerne ce système: le gattilier. C’est une plante dont on parle beaucoup mais c’est une plante qui est conseillée très rarement par certains spécialistes parce qu’elle est complexe à utiliser.
Elle est très intéressante mais il faut vraiment qu’elle soit très bien indiquée.
Le gattilier va avoir un effet directement sur le système hormonal , sur le système endocrinien, en particulier sur la production des FSH, sur la production de LH et donc sur les productions d’ostéogènes. C’est une plante qu’il faut utiliser par des pincettes , c’est assez chirurgical comme utilisation. Il faut être extrêmement précis.
C’est une plante qui devrait intervenir en dernière position. En effet, si les plantes les plus préconisées telles que le framboisier, la graine de nigelle, la camomille et bien d’autres n’ont pas d’effets sur vous. C’est alors que vous pourrez vous tournez vers le gattilier.
Par ailleurs, la plante peut aussi être prescrite pour régler les cycles. En effet, grâce à son action semblable à celle de la progestérone, il permet de bonifier la deuxième phase du cycle, la phase lutéale. Cette plante est aussi proposée aux femmes dont la qualité de la réserve ovarienne est précocement mauvaise. Elle est en revanche à éviter en cas de traitement PMA ou d’antécédents de cancer du sein hormonodépendant.
La posologie indiquée varie d’une femme à l’autre, je vous conseille vivement de vous rapprocher d’un spécialiste pour vous conseiller au mieux.