Par définition, la fécondité ou la fertilité est la capacité de concevoir des enfants, à défaut de quoi on parle d’infertilité. Constituant un véritable problème de santé publique, l’infertilité touche environ 14% des couples. Elle peut être féminine et/ou masculine, mais reste dans certains cas sans explication.
Le principal symptôme de l’infertilité est l’impossibilité de tomber enceinte. Il peut n’y avoir aucun autre symptôme évident. Parfois, une femme infertile peut avoir des menstruations irrégulières ou absentes.
Dans certains cas, un homme atteint d’infertilité peut présenter des troubles hormonaux, tels que des changements dans la croissance des cheveux ou la fonction sexuelle.
L’infertilité et la dépression vont souvent de pair. En effet, l’infertilité peut entraîner une dépression.
Par ailleurs, la dépression pendant et après la grossesse (dépression post-partum) est plus fréquente chez les femmes qui ont eu des difficultés à concevoir un enfant. Toutefois, ce n’est pas parce que la dépression est fréquente chez les personnes qui ont des problèmes de fertilité que cela signifie que vous devez l’ignorer ou ne pas la traiter.
Il est tout à fait normal de ressentir de la tristesse lorsqu’on est confronté à l’infertilité. Vous pouvez avoir le coup de mou lorsque vos règles arrivent, lorsqu’un test de fertilité donne de mauvaises nouvelles, lorsque les traitements échouent ou lors du diagnostic d’infertilité. Vous pouvez également ressentir de la tristesse lorsqu’on vous rappelle vos difficultés en matière de fertilité, par exemple lorsqu’une amie organise une fête à l’occasion de la naissance de son bébé ou lorsque votre sœur met au monde une fois de plus.
Comment identifier la dépression ?
Contrairement à la tristesse qui se dissipe après un certain temps, la dépression persiste et s’accompagne d’autres symptômes ce qui interfère avec votre vie. La gravité de la dépression dépend de la mesure dans laquelle elle affecte votre vie quotidienne.
Les signes de la dépression se manifestent de différentes manières:
- Tristesse profonde durant des jours voire des mois
- Sentiments de désespoir et d’impuissance
- Pleurs ou pleurs fréquents
- Irritation ou intolérance fréquentes à l’égard de votre entourage, notamment des personnes que vous aimiez côtoyer auparavant
- Manque de motivation, difficulté à faire le travail au bureau ou à la maison.
- Difficulté à dormir, soit en dormant trop, soit en ne parvenant pas à bien dormir (insomnie)
- Difficulté à manger, soit en mangeant trop, soit en ayant un faible appétit
- Difficulté à éprouver du plaisir dans la vie, y compris un faible intérêt pour le sexe
- Sentiments fréquents d’anxiété ou d’inquiétude
- Pensées de mort, d’automutilation ou de suicide
L’infertilité est une condition stressante, qui peut avoir un impact important sur votre vie sexuelle, votre relation, votre estime de soi et votre vie au quotidien. Dans le contexte des tests et des traitements, l’infertilité peut littéralement donner l’impression de représenter toute votre vie, à cause de vos allers-retours chez le médecin. Tout ce stress peut potentiellement contribuer au développement de la dépression.
Par ailleurs, la dépression est plus fréquente chez les personnes qui ont des antécédents familiaux de dépression qui ont souffert de dépression avant leurs problèmes de fertilité ou qui n’ont pas de structure de soutien. L’infertilité provoque souvent des sentiments de honte, ce qui peut rendre plus difficile le fait de parler de ses problèmes à ses amis et à sa famille. Cet isolement rend la dépression plus probable.
De plus, les déséquilibres hormonaux qui sont à l’origine de l’infertilité peuvent également contribuer aux symptômes de l’humeur et à la vulnérabilité conduisant à la dépression. Il est nécessaire de mentionner à votre médecin si vous éprouvez des sentiments de mauvaise humeur, car cela peut l’aider à diagnostiquer votre infertilité et à gérer l’ensemble de vos soins.
Les solutions pour tomber enceinte
Il existe en effet diverses moyens pour les personnes qui souffrent d’infertilité de tomber enceinte. Plusieurs possibilités se présentent tant en médecine conventionnelle qu’en médecine douce ou traditionnelle. Dans certains cas, vous pouvez même combiner des traitements car ils peuvent être utiliser complément lorsque vous êtes dans un parcours PMA par exemple.
Les possibles traitements sont :
En médecine conventionnelle :
- La stimulation ovarienne, dans ce cas les rapports sexuelles sont programmés
- L’insémination intra-utérine (IIU), fait avec le sperme du conjoint ou du donneur
- La fécondation in vitro (FIV) qui est une méthode très utilisée. Les spermatozoïdes de l’homme sont mis en présence de l’ovule de la femme, en laboratoire, puis l’embryon est réimplanté dans l’utérus de la future mère.
- FIV ICSI (injection intracytoplasmique
Toutefois, ce sont des solutions assez couteuses et qui ne sont pas toujours concluante. De plus, le parcours PMA peut être très éprouvant émotionnellement et physiquement parlant pour le couple, davantage pour la femme.
En médecine douce :
- La kinésiologie
- L’ostéopathie
- La cure thermale
- Le reiki
- L’hypnose
- La psychologie
Ce sont des méthodes vous aidant à vous sentir dans un premier temps bien dans votre peau car elles vont vous aider à évacuer les sentiments négatifs que vous pouvez ressentir afin de retrouver un équilibre émotionnel. Par ailleurs, les conditions psychologiques dans lesquelles vous vous trouverez à l’issue de ses pratiques seront propices et permettront à votre corps d’accueillir une grossesse.
En médecine traditionnelle :
- La médecine chinoise
- La naturopathie
- La phytothérapie
Il est nécessaire de consulter un praticien avant d’entamer le traitement surtout le traitement à base de plantes et d’huiles essentielles.
En outre, dans la mesure où le fait de ne pas être enceinte contribue à la dépression, il semble logique de penser que le fait de tomber enceinte va guérir la dépression. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. En fait, les personnes qui ont connu l’infertilité sont plus susceptibles de souffrir de dépression pendant la grossesse et présentent un risque accru de dépression post-partum comme évoqué précédemment. Bien que certaines études aient mis en évidence une corrélation entre la dépression et l’augmentation des taux d’infertilité, personne ne sait avec certitude si la dépression elle-même peut provoquer l’infertilité. Certaines théories avancent que cela pourrait être dû à un chevauchement de certains problèmes hormonaux impliqués dans les deux conditions.
De plus, la dépression peut entraîner des habitudes de vie qui peuvent avoir un impact négatif sur votre fertilité. Par exemple, la dépression entraîne souvent une suralimentation ou un manque d’appétit, et le surpoids ou l’insuffisance pondérale peuvent provoquer l’infertilité. Les personnes déprimées sont plus susceptibles de fumer ou de boire, ce qui peut également nuire à la fertilité. Ainsi, peut importe le traitement choisi, il est nécessaire d’adopter des bonnes habitudes alimentaires et un bon mode de vie.