Renouvellement de la prise en charge à 100% : infertilité

L’infertilité est un terme que les médecins utilisent lorsqu’une femme n’a pas pu tomber enceinte après avoir essayé pendant au moins un an. Si une femme fait plusieurs fausses couches, c’est aussi de l’infertilité. L’infertilité féminine peut être causée par des facteurs physiques, hormonaux, liés au mode de vie ou à l’environnement.

La plupart des cas d’infertilité féminine sont dus à des problèmes d’ovulation. L’un des problèmes est l’insuffisance ovarienne primaire, dans laquelle les ovaires cessent de fonctionner avant la ménopause naturelle. Un autre problème est le syndrome des ovaires polykystiques, lorsque les ovaires ne libèrent pas un ovule régulièrement ou ne peuvent pas libérer un ovule sain.

Environ un tiers du temps, l’infertilité est un problème de la femme. Un tiers du temps, c’est un problème avec l’homme. Parfois, aucune cause ne peut être trouvée.

Si vous pensez être infertile, consultez votre médecin. Il existe des tests qui permettent de savoir si vous avez un problème d’infertilité. Lorsque la cause peut être trouvée, les traitements comprennent les médicaments, la chirurgie ou les technologies de reproduction assistée. Heureusement, deux tiers des couples traités pour infertilité peuvent avoir des enfants.

La stérilité et l’infertilité sont une situation de carence qui ne compromet pas l’intégrité physique de l’individu et ne pose pas de risque vital. Cependant, étant donné que la plupart des adultes considèrent la procréation comme un objectif vital essentiel, cette carence peut avoir un impact négatif sur le développement de la personne, produisant frustration et démoralisation.

C’est pourquoi ils représentent un important problème de santé publique. Les techniques de reproduction humaine ont atteint un sommet important au cours des deux dernières décennies. Le développement de nouvelles stratégies de diagnostic et de nouvelles procédures thérapeutiques a été largement diffusé dans les médias, ce qui a facilité l’accès de la majorité de la population aux centres de procréation assistée pour résoudre le problème.

L’infertilité est définie comme l’incapacité de l’homme ou de la femme à concevoir. La stérilité est classée comme : primaire (lorsque le couple, après un an de relations sans prendre de mesures de protection, n’a pas obtenu de grossesse) et secondaire (celle du couple qui, après avoir eu son premier enfant, n’obtient pas de nouvelle grossesse après 2 ans ou plus de tentatives). La durée minimale après laquelle la stérilité est définie comme telle est fixée à un an de relations sexuelles avec le désir d’avoir des enfants.

Le concept d’infertilité est différent : il s’agit de l’incapacité à produire un enfant vivant. Ainsi, la stérilité primaire est celle dont souffre un couple qui parvient à une gestation qui n’arrive pas à terme avec un nouveau-né normal, et la stérilité secondaire lorsque, après une grossesse et une naissance normales, une nouvelle gestation n’est pas obtenue à terme avec un nouveau-né normal.

Un processus de reproduction déjà inefficace

Par rapport à d’autres espèces animales, le processus de reproduction chez l’homme est très inefficace. Il y a une période de fécondité maximale dans les premiers mois (environ 20 à 30 % des grossesses par cycle), de sorte qu’après trois cycles, deux tiers des femmes ont atteint une grossesse. Cette fertilité diminue progressivement au cours de cycles successifs. Globalement, le taux cumulé de grossesse chez les couples dont la fécondité est avérée est d’environ 90 % à 12 mois et d’environ 95 % à 24 mois.

Incidence et facteurs impliqués

Ainsi, environ neuf couples sur dix en âge de procréer qui ont des rapports sexuels réguliers obtiennent une grossesse au cours de la première année. Les chiffres de prévalence de la stérilité, selon les spécialistes, situent l’impossibilité d’avoir un enfant entre 12 et 20%2. Environ 800 000 couples espagnols souffrent de problèmes de fertilité.

La réalité est qu’il y a eu une augmentation de la demande de soins spécialisés dans les cliniques d’infertilité, ce qui donne l’impression que la prévalence de la stérilité et de l’infertilité a augmenté au cours des dernières décennies. Les changements socioculturels qui ont eu lieu dans notre société ces dernières années, tels que l’intégration des femmes dans le monde du travail et l’enseignement universitaire, le chômage, le retard dans l’indépendance économique des deux époux, les unions conjugales plus tardives et la recherche d’une progéniture à un âge plus avancé, y contribuent sans aucun doute.

Renouvellement de la prise en charge à 100% : infertilité

Comment la Sécurité sociale prend-elle en charge l’infertilité ?

Pour avoir une prise en charge totale à 100% par la Sécurité sociale (par rapport au tarif conventionnel) des soins et des bilans pour l’infertilité, il est primordial de suivre le parcours de soins en consultant au préalable votre médecin traitant. Ce dernier doit respecter un protocole de soin que monsieur et madame devront alors démontré auprès de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie). Ce parcours peut être assimilé à une demande (ou un renouvellement) de prise en charge.

Il est très recommandé de faire une demande à la Sécurité sociale pour la prise en charge avant de commencer les soins ou les examens les plus coûteux pour être sûr de percevoir une prise en charge totale des dépenses.

La procréation médicalement assistée (PMA) remboursée

Les actes de PMA (procréation médicalement assistés) sont totalement pris en charge par la SS (Sécurité Sociale), sous validation du protocole de soins et seulement pour les femmes de moins de 43 ans.

  • L’insémination artificielle est remboursée pour une seule tentative par cycle, plafonné à 6 fois pour avoir une grossesse ;
  • La FIV (fécondation in vitro) est remboursée pour seulement 4 fois pour avoir une grossesse.

Les autres essais ne peuvent pas être pris en charge et seront donc payés par le couple. Mais chaque grossesse à succès remet à zéro le compteur de prise en charge, ce qui permet d’avoir plusieurs progénitures grâce à la PMA.

A que taux de remboursement par la mutuelle s’attendre ?

Bien que l’Assurance maladie rembourse une Procréation Médicalement Assistée à 100%, cette prise en charge est fondée sur le tarif conventionnel de la Sécurité sociale et n’est pas corrélé aux frais réels du foyer. Pour avoir un remboursement total, l’aide d’une mutuelle santé complémentaire est fortement recommandé.

La complémentaire va alors vous rembourser des dépassements d’honoraires (gynécologue, clinique, etc.), les traitements non remboursés, les frais d’hôpitaux, les frais de séjour supérieurs à 13 jours après avoir accouché …

Le niveau de remboursement par la mutuelle va d’abord être corrélé à des niveaux de prise en charge déterminés par le contrat d’assurance. Il est primordial de demander à votre complémentaire avant de dépenser beaucoup en frais de santé. Si votre couverture ne rembourse pas bien les frais liés à l’infertilité, il est indispensable de faire un comparatif des mutuelles santé disponibles pour choisir la meilleure pour les besoins du foyer.

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