Si vous et votre partenaire avez du mal à avoir un bébé, vous n’êtes pas seuls. En France, environ 1 couple sur huit souffre de stérilité. Par ailleurs, aux États-Unis par exemple, 10 à 15 % des couples sont infertiles.
L’infertilité se définit comme l’impossibilité de tomber enceinte malgré des rapports sexuels fréquents et non protégés pendant au moins un an pour la plupart des couples.
L’infertilité peut résulter d’un problème chez vous ou chez votre partenaire, ou d’une combinaison de facteurs qui empêchent la grossesse. Heureusement, il existe de nombreuses thérapies sûres et efficaces qui améliorent considérablement vos chances de tomber enceinte.
Le principal symptôme de l’infertilité est l’impossibilité de tomber enceinte. Il peut n’y avoir aucun autre symptôme évident. Parfois, une femme infertile peut avoir des menstruations irrégulières ou absentes.
Dans certains cas, un homme atteint d’infertilité peut présenter des troubles hormonaux, tels que des changements dans la croissance des cheveux ou la fonction sexuelle.
La plupart des couples finissent par concevoir, avec ou sans traitement.
Vous n’avez probablement pas besoin de consulter un médecin au sujet de l’infertilité, sauf si vous essayez régulièrement de tomber enceinte depuis au moins un an. Si vous vous retrouvez dans les conditions suivantes, vous devriez consulter un médecin plus tôt :
Quand consulter un spécialiste ?
- Vous avez 35 ans ou plus et vous essayez de concevoir un enfant depuis six mois ou plus
- Vous avez plus de 40 ans
- Des règles irrégulières ou absentes
- Des règles très douloureuses
- Des problèmes de fertilité connus
- Vous avez reçu un diagnostic d’endométriose ou de maladie inflammatoire pelvienne.
- Vous avez fait plusieurs fausses couches
- Vous avez subi un traitement contre le cancer
- Le tabagisme
- L’alcool
Les hommes doivent consulter un médecin s’ils ont :
- Un faible nombre de spermatozoïdes ou d’autres problèmes liés aux spermatozoïdes.
- Des antécédents de problèmes testiculaires, prostatiques ou sexuels
- Suivi un traitement contre le cancer
- De petits testicules ou un gonflement du scrotum.
- D’autres membres de votre famille ont des problèmes d’infertilité
- Le tabagisme
- L’alcool
Il n’existe pas seulement des causes physiques qui peuvent empêcher la fécondation mais il faut également prendre en compte les causes psychologiques qui peuvent constituer un blocage et vous empêcher de concevoir.
Les causes sont nombreuses mais nous pouvons relever:
- Un souvenir d’un événement passé douloureux (cela peut être un décès, un traumatisme)
- La peur de répéter les erreurs de ses propres parents
- Une culpabilité ressentie après une interruption volontaire de grossesse (IVG)
- Une peur inconsciente de devenir mère
- La perte d’un enfant
- Une enfance malheureuse ou d’avoir été victime de maltraitance de la part de ses parents
- Des violences sexuelles subies dans le passé
Environ 5 % des couples vivant dans les pays développés connaissent une infertilité primaire (incapacité à avoir des enfants) ou secondaire (incapacité à concevoir ou à mener une grossesse à terme après la naissance d’un ou plusieurs enfants).
Causes physiologiques ou psychologiques ?
Autrefois, les experts pensaient que seule la moitié des cas d’infertilité avaient une origine physique, et que le reste était inexpliqué ou résultait de problèmes psychosomatiques chez les femmes. Mais les recherches indiquent que la plupart des cas d’infertilité peuvent être attribués à une cause physiologique chez l’homme ou la femme.
Dans un tiers des cas environ, un problème physiologique est identifié chez la femme, dans un tiers des cas chez l’homme, et dans un dixième des cas environ chez les deux partenaires. Dans un autre, 10 à 20 % des cas (les estimations varient)la base de l’infertilité ne peut être déterminée.
Par ailleurs, sur le parcours vers la maternité, qui est souvent long, beaucoup d’émotions entrent en jeu. Nous éprouvons tant d’émotions que nous ne savons pas toujours comment les gérer.
En effet, il y a l’angoisse concernant les examens d’assistance médicale à la procréation (AMP)et tous les autres rendez-vous médicaux. Il y a parfois la culpabilité qui s’installe en ayant peur de ne pas y arriver. De plus, il peut avoir le sentiment de jalousie et de frustration envers les personnes qui ont des enfants ou en voyant une femme enceinte. Enfin, à tout cela s’ajoute la tristesse et ces sentiments, ces émotions vont avoir de fortes conséquences sur le couple et ceux qui l’entourent.
Selon des recherches, les femmes souffrant d’infertilité se sentent particulièrement plus anxieuses ou déprimées que celles qui ont reçu un diagnostic de cancer, d’hypertension ou qui se remettent d’une crise cardiaque.
Peu de recherches ont été menées sur les réactions des hommes face à l’infertilité, mais ils ont tendance à déclarer ressentir moins de détresse que les femmes. Toutefois, une étude a révélé que les réactions des hommes peuvent dépendre du diagnostic d’infertilité posé chez eux ou chez leur partenaire. Lorsque le problème est diagnostiqué chez leur femme ou leur partenaire, les hommes ne déclarent pas être aussi bouleversés que les femmes. En revanche, lorsqu’ils apprennent que c’est eux qui sont infertiles, ils éprouvent les mêmes niveaux de manque d’estime de soi, de stigmatisation et de dépression que les femmes infertiles.
Par ailleurs, cela peut aussi impacter les relations, non seulement la relation primaire avec le conjoint ou le partenaire, mais aussi celles avec les amis et les membres de la famille. En effet, ces derniers peuvent, par inadvertance, causer de la douleur en offrant des opinions et des conseils bien intentionnés mais malavisés.
Les couples confrontés à l’infertilité peuvent éviter toute interaction sociale avec des amies enceintes et des familles qui ont des enfants. Ils peuvent être confrontés à des dysfonctionnements sexuels liés à l’anxiété et à d’autres conflits conjugaux.
Les différents traitements possibles
Il existe différentes façons de traiter l’infertilité que ce soit en médecine conventionnelle ou traditionnelle. Les plus répandues sont :
● La stimulation ovarienne, dans ce cas les rapports sexuelles sont programmés
● L’insémination intra-utérine (IIU), fait avec le sperme du conjoint ou du donneur
● La fécondation in vitro (FIV), la méthode la plus utilisée avec un taux de réussite de 20% à 25%. Les spermatozoïdes de l’homme sont mis en présence de l’ovule de la femme, en laboratoire, puis l’embryon est réimplanté dans l’utérus de la future mère.
● ICSI (injection intracytoplasmique)
Cependant, l’on peut trouver des solutions plus naturelles en médecine non conventionnelle favorisant la fertilité. La phytothérapie est l’une des solutions parmi tant d’autres en cas d’infertilité qui se concentrent surtout sur l’état mental, émotionnel des personnes atteintes d’infertilité.
Les fleurs de Bach par exemple sont des traitements naturels qui soignent les émotions, les sentiments, les humeurs mais ne soignent pas les maladies.
Chaque fleur de Bach est en effet une réponse personnalisée à un déséquilibre psychique. En rétablissant l’équilibre, les élixirs floraux de Bach participent à votre bien-être.
Les fleurs de Bach interviennent à un niveau sous-jacent sur nos émotions. À la différence des médicaments, elles ne sont pas sélectionnées en fonction d’un symptôme physique, mais plutôt en fonction d’un état psychologique. Les fleurs nous aident à dépasser une émotion.
Le Dr Bach a défini sept groupes de sentiments dans lesquels il a classé ses élixirs :
- L’inquiétude
- L’incertitude
- Le manque d’intérêt
- La solitude
- L’hypersensibilité
- La tristesse
- La préoccupation excessive
Les fleurs de Bach sont une démarche thérapeutique en douceur à base de fleurs des champs. Elles se présentent sous forme de gouttes.
Les fleurs de Bach apportent du réconfort et contribuent à faire passer les instants douloureux. Elles vont également vous permettre de sortir ce qui est enfoui dans votre cœur, tous les sentiments que vous ressentez au fond de vous. En effet, il faut avant tout reconnaître votre émotion pour savoir de quelle fleur vous avez besoin. Reconnaître ce qui nous fait souffrir est déjà un début car ce n’est pas évident de s’analyser soi même.